« J’ai découvert l’intérêt de la langue des signes lors d’un stage en classe de 3e dans une classe d’intégration Clis (aujourd’hui Ulis, « unités localisées pour l’inclusion scolaire) auprès d’enfants sourds à l’école Marceau, au Mans, explique Hélène Guillomet. J’ai su alors que j’inscrirai mon parcours professionnel avec cette composante. »
Elle travaille également en tant qu’interface, c’est-à-dire qu’elle assure un relais entre les personnes malentendantes ou muettes et les entendants, auprès du groupe VYV 3 et se déplace entre Angers (Maine-et-Loire), où est basée l’entreprise, Laval (Mayenne) et Le Mans.
« Il n’y a aucune institution pour jeunes sourds au Mans, regrette-t-elle. Les familles doivent s’adresser, au plus proche, à Angers ou à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine)… Il reste encore beaucoup de travail pour que la langue des signes soit reconnue comme une réponse à besoin fondamental d’une partie de la population. »
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