Pour débuter nous préconiserons 2 séances hebdomadaires de footing simple. Bien entendu, comme d’habitude, vous insérerez des courtes périodes de marche dans votre course lente en cas de surchauffe. Le modèle 45/15 a déjà été développé dans nos colonnes, nous rappellerons que diviser chaque minute en 40 à 45 secondes de course lente puis 15 à 20 secondes de marche permet de maintenir un effort constant sans provoquer une fatigue excessive.
Après quelques séances, vous pourrez évoluer vers du 1mn 30s de course / 30s de marche, voire tenter de plus longues périodes continues à condition que vos sensations ne se dégradent pas dès que vous courez en continu. Dans cette pratique, il s’agit d’apprendre à réguler ses alternances de course et de marche de façon à exercer un effort continu et stable. C’est pourquoi, plus que ceux qui vous conseillent, vos sensations et votre sensibilité à la difficulté de l’effort que vous tolérez seront vos principales sources de compréhension de votre exercice. On rappelle pour principe que vos sensations doivent toujours rester agréables, voire correctes, si vous souhaitez conserver l’envie de vous investir durablement et qu’il faut mieux partir « en dedans » la première moitié de la séance pour finir plus fort. Le contraire est très pénible à subir et diminuera les chances de vous voir persévérer.
Un moyen simple serait de déterminer votre fréquence cardiaque maximale et de vous fixer 80% comme limite à ne pas dépasser. Par exemple, vous avez 40 ans, utilisez la formule 220 – votre âge, soit ici 180. Avec 80% de ce chiffre, soit 144 battements par minute, vous avez une idée de la fréquence maximale que vous pourrez vous accorder. Dès que votre fréquence cardiaque de course est supérieure à cette valeur, marchez. Dès que la valeur baisse, remettez vous à courir. Si 80% vous semble facile passez à 85% selon le même principe ! Au début, vous risquez de vous retrouver très facilement au-dessus de 80% de votre fréquence cardiaque maximale (FCM) car votre corps n’est pas habitué aux efforts, ce qui vous condamnera à marcher plus souvent que vous courez. Si cela vous ennuie, passez ici aussi à 85% pour être capable d’observer une alternance équilibrée de course et de marche. Petit à petit, vous apprendrez à maîtriser votre allure pour durer en course.
Ce que nous appellons développer sa propre sensibilité à l’effort serait ainsi effectuer des séances dures et d’autres relativement faciles, pour trouver cet équilibre entre plaisir de courir accompagné d’un peu de souffrance pour la progression.
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