C’est émouvant de voir le dévouement du personnel entre un animateur surmotivé (excellent Clovis Cornillac), des médecins et des infirmières qui se démènent. Mais aussi ces femmes qui s’accrochent et, parfois, s’en sortent.
Un drame sans compromis et intense, où la tendresse côtoie la cruauté, et qui offre une partition inoubliable à Vincent Lindon, au firmament de son art.
Tirée d’une histoire vraie, cette adaptation réussie du best-seller de Roland Perez met en scène Leïla Bekhti en mère totalement dévouée à son fils handicapé. Au côté de Jonathan Cohen, elle fait des étincelles.
Classique dans sa forme, simple et limpide, le film a le mérite de rappeler qu'à chaque époque, le progrès rencontre forcément des freins et des oppositions.
Hélène Vincent et Josiane Balasko s’abandonnent à la bienveillance attentive d’Ozon. Mais Ozon ne serait pas Ozon, s’il n’y avait du trouble qui s’insinue, de la violence liée à l’amour.
Un scénario très rigoureusement structuré, qui accumule preuves et contradictions, doutes et certitudes, tenant le spectateur en haleine de bout en bout.
Un premier film réussi. L’humoriste, comédien et dramaturge Artus, passe pour la première fois à la réalisation, et signe avec «Un p’tit truc en plus» un long métrage à la bonne humeur débordante.
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